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Étape n°35 : montagne aux sept couleurs et grimpette salée à 4000m

Le lundi 13 mai, nous prenons de la hauteur ! Nous débarquons dans ce qu'on appelle : la Quebrada de Humahuaca. Il s'agit d'un profond canyon situé dans le Nord de l'Argentine (petit point rouge sur la carte ci-dessous). L'endroit est connu pour ses grandes montagnes colorées mais aussi pour ses petits villages aux pierres blanches et à l'histoire remarquable (certains vestiges datent de la période précolombienne, avant l'arrivée de Christophe Colomb en 1492).



"Quebrada" signifie deux choses en espagnol : si c'est un nom, cela veut dire "ravin" ; si c'est un adjectif, cela veut dire "cassé". Quand nous commençons notre route, on comprend clairement pourquoi en regardant les paysages. Et puis, "Humahuaca" désigne le nom d'une ville de 11 000 habitants que nous allons visiter dans quelques jours.


Le territoire est aride. En été, le río Grande de Jujuy coule au fond de la Quebrada, mais en ce moment, c'est l'automne et le fleuve est déjà à sec. Dans cet environnement, les cactus se développent à flanc de colline. On se croirait dans un western ou bien dans une BD de Lucky-Luke !


Notre première étape s'appelle Purmamarca, petit village d'à peine 500 habitants à 2200m d'altitude. En langue "aymara" (population indigène des Andes), cela signifie "Ville de la Terre Vierge".


Les maisons sont construites en "adobe", une sorte de brique de terre crue et séchée au soleil.


L'église datant de 1648 est toute blanche. Son toit est fabriqué avec du bois de cactus !


Sur la place principale, on découvre un marché d'artisanat et notamment de très beaux tissus colorés.



A la sortie du village, on aperçoit également un vieux cimetière coloré de fausses fleurs en plastique et de... cactus évidemment !


Voici un diaporama de notre visite du village de Purmamarca (cliquez sur la flèche de droite sur la dame au chapeau) :



Dans le centre du village, des groupes de musique mettent l'ambiance dans les restaurants ! On vous en fait profiter un petit bout, en vidéo :



Sur la vidéo ci-dessus, vous apercevez un drapeau plein de couleurs accroché derrière les musiciens. Il s'agit d'un "wiphala" : un drapeau en damier utilisé par plusieurs ethnies andines. Il en existe de nombreuses variantes (avec des couleurs qui changent de place). L'un d'entre eux est aujourd'hui le symbole du peuple aymara.


Avant de quitter Purmamarca, nous filons pour une petite randonnée dans les montagnes et il y en a particulièrement une qui nous intéresse : la montagne aux sept couleurs ! Ici, elle se nomme : "cierro de los siete colores" !


Et vous, vous en comptez combien des couleurs dans la montagne ? A vous de jouer ! Francis aussi a essayé de compter, mais il s'est fait piquer par un cactus sur le chemin... Ouille ! Voici la vidéo :



Mardi 14 mai, nous allons grimper encore plus haut et voir si Combistador est encore plus fort ! Direction : les "Salinas Grandes", le plus grand désert de sel d'Argentine. Mais pour y arriver, il faut grimper un sacré col à plus de 4100m.


Après des dizaines de virages ultra serrés et quasiment deux heures de route à jouer entre la 2ème et la 3ème vitesse, Combistador peut enfin se reposer : il a réussi un petit exploit en grimpant au-delà des 4100m d'altitude. Une prouesse pour un vieux bolide de son âge (31 ans quand même) !


Pas facile de reprendre son souffle à une telle altitude, pour le combi mais aussi pour nous ! On vous explique pourquoi en vidéo :



Place maintenant à la descente jusqu'au désert de sel. Les "Salinas Grandes" se voient de loin : une étendue de blanc qui brille au soleil ! A l'entrée du site, des sculptures réalisées en sel ! Francis ne peut pas s'empêcher de faire le malin en grimpant dessus...


Le désert mesure 120 km² et la croûte de sel est épaisse de 30 cm. Il est d'ailleurs possible de rouler dessus sans problème. Mais nous préférons éviter : le sel, ce n'est pas très bon pour le moteur et la carrosserie. On préfère y aller à pied !



Il faut savoir que le sel des Salinas Grandes ne provient pas de la mer comme on pourrait le penser, mais de l'activité volcanique !


C'est aussi l'occasion pour Francis de faire son top model. Il faut dire que l'endroit se prête très bien aux photos. Tous les touristes ont d'ailleurs leur appareil autour du cou et passent leur temps à courir pour réaliser le plus beau cliché en perspective. C'est un peu l'exercice obligatoire en arrivant par ici :)


Pour repartir, il faut prendre la route en sens inverse. Et donc grimper à nouveau la montagne. Nous roulons presque dans les nuages. On en prend plein les mirettes.


En arrivant tout près du col, surprise : des lamas ! La preuve en vidéo :



A la fin de la route, nous poursuivons jusqu'au petit village de Maimará, connu pour son cimetière dans les collines et ses flancs de montagnes en forme de palettes de peintre. C'est d'ailleurs comme ça que les habitants ont surnommé leur montagne : la Paleta del Pintor.



Dans quelques heures, nous découvrirons deux nouveaux villages de la Quebrada. On va même traverser une ligne symbolique : le tropique du Capricorne ! Rendez-vous dans le prochain épisode de Périples en Numérique !





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